lundi 15 avril 2013

Y'a pas besoin d'maison quand on a l'horizon

Ce week-end était magique, et j'ai vraiment envie de le partager avec vous !

Tout d'abord parce que le rêve de ma vie musicale s'est réalisé. En septembre 2012 j'ai eu 23 ans, et mon chéri a cassé sa tirelire pour m'offrir 2 places pour le saint Graal artistique : Saez.
J'avais pleuré, beaucoup, rigolé, beaucoup, je m'étais roulée par terre avec ma jupe boule et on voyait ma culotte, mais je m'en fichais éperdument, c'était trop bon, j'allais voir l'artiste de mes rêves, ce beau gosse devenu berger, qui me faisais fantasmer depuis des années.

Avril c'était loin, mais c'est finalement arrivé très vite. Durant ces longs mois, j'ai souvent été voir les places dans le tiroir du buffet, j'ai même voulu dormir avec de peur qu'on me les vole (oui, avant les PC, la TV, les meubles, l'argent, un cambrioleur aurait de toute évidence pris les places avant !)

Et puis ce magnifique week-end est arrivé !!! Avec lui, mon ami Lou, qui m'a fait découvrir Saez, le  Saez que j'aime et dont je rêve nuit après nuit !!! Je ne l'avais pas vu depuis mars 2012, et je trouvais le temps long sans lui. Mais notre promesse tenait la distance : nous irons à notre premier concert de Saez ensembles, main dans la main !
Je suis aussi allée chercher Pierre, mon ami d'adolescence, celui chez qui j'ai vécu des mois quand j'étais encore lycéenne, que je buvais trop, et que je n'étudiais pas assez...

La journée est passée à une vitesse folle : l'arrivée des amis, le repas/apéro en vitesse à 16h30, déposer la zozotte chez des amis, chez son copain Liam, et puis prendre la route. Je ne tenais plus en place, telle une gosse !
Après une mousse hyper chéros (je bois plus de bière depuis la naissance de Zoé, mais là, dans l'ambiance, j'en avais vraiment envie !!! Retour dans ce monde où je ne connaissais pas encore Montessori, les jouets divers et variés, les tailles de vêtement enfant...) nous sommes entrés dans la salle obscure.
Les gens hurlaient "Damien !" mais je râlais "Faut attendre la fin de la 1ère partie". Il n'y a pas eu de 1ère partie, mon homme m'a soulevé dans les airs et je l'ai vu : Damien Saez, là, en face de moi ! Carrément moins canon qu'au temps de "Jeune et con", carrément moins canon que sur la pochette de "Paris, l'Alhambra, Varsovie", mais canon quand même avec son gros pull, son gros bide, son 95C et ses cheveux gras... J'ai pleuré, je frétillais, je pleurai, je criais !
3h30 de concert, je ne peux pas résumer... On a profité de l'entracte et du fait que le public allait se désaltérer, vider leur vessie pour s'approcher, rejoindre le groupe des "vrais" fan. Ca a beaucoup bougé, je me suis pris beaucoup de bière sur les pieds, des coups de coude dans les dents, mais je m'en foutais, j'avais Saez en face de moi, et j'aurai bien pu avoir le nez cassé que je serai restée là à hurler, chanter, sauter.
Bon, vu que j'ai le périnée en compote et la ceinture abdominale pourrie, j'ai du aller m'asseoir à la fin, mais qu'importe, il était toujours là.
Pour les fan : "J'accuse", "Pilule", "Marguerite", un super trou de mémoire (effet de trop de cocaïne  ?) sur "On a pas la thune", le magnifique "J'veux qu'on baise sur ma tombe", celui qui m'a fait pousser la moitié de la salle pour rejoindre mon Lou "Putain vous m'aurez plus", en parlant de cocaïne "Miami", "Je suis le roi"...bref bref bref, que du bon. Beaucoup de fumée (diverses et variée, il en va de soit !!!), beaucoup de bière, beaucoup de cons (et les vigiles sont pas sympa, quand ils ont décidé d'aller chercher un mec au milieu de la fosse, vaut mieux pas se trouver sur leur chemin, qu'importe qu'on mètre cinquante sept hein !), beaucoup de fan qui pleurent parce qu'ils sont heureux eux aussi, Saez est un artiste un vrai, capable de s'agenouiller devant son public (alors qu'on le croyait un peu beaucoup ours quand même !) alors que la moitié de la salle rêve de lui baiser les pieds (bon, s'il les a aussi propres que ses cheveux :/). Saez est un gros fumeur, adepte du whisky, et du reste certainement, mais on s'en fout, on l'aime fort fort fort...

Il y a eu ce dimanche où personne n'était retombé sur Terre, ce soleil et surtout... cette chaleur ! Les amis de Lyon sont restés plus longtemps, on a bu des mousses en terrasse (oui, j'avais encore 16 ans !), on a sorti la table du salon devant la maison dans le carré d'herbe, j'ai reçu 2 superbes bains de soleil par mes amis, parce que ça manquait quand même, on a fait les premières grillades, on a cherché une brocante, jamais trouvé, du coup on a été au milieu de serres de géranium, voir des ânes et des paons dont Zoé a eu peur.

Il a fallu reprendre la route du travail ce matin, mais je n'ai toujours pas posé les pieds sur terre, c'était trop magique pour être réellement réel ! J'aurai voulu vivre ce week-end en boucle sans jamais qu'il ne prenne fin !!!








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